Je connais depuis longtemps la présence fréquente de vers de terre morts dans les « flaques” de surface le long des promenades ou des routes en gravier, comme l’a décrit M. Friend dans NATURE du 7 avril, p. 172. J’ai supposé qu’ils étaient « noyés” en raison de la quantité d’oxygène libre dans les flaques stagnantes étant insuffisante pour leur respiration., Pour autant que je me souvienne, les vers de terre ne sont pas noyés (ou, en tout cas, pas rapidement) s’ils pénètrent dans de l’eau fraîche, claire et courante—qui, vraisemblablement, contient une plus grande quantité d’oxygène libre dissous que l’eau de pluie accumulée sur les feuilles mortes et désoxydant ou « réduisant” la boue. (Voir à ce sujet « Vegetable Mould and Earthworms » de Darwin, pp. 13-16.,) J’avoue que je ne connais pas les faits quant aux pourcentages d’oxygène libre et de matière qui capte l’oxygène dans les eaux douces naturelles, ou, en fait, dans l’eau de mer, dans diverses circonstances; je ne connais pas non plus le pourcentage d’oxygène libre nécessaire dans l’eau pour qu’elle puisse-même pour la brève période d’une heure ou deux-soutenir la vie d’un ver de terre. Je serais heureux de savoir si ces quantités ont été déterminées. C’est une pratique courante de tuer les vers de terre pour la dissection en les noyant, mais je pense que l’eau utilisée est réchauffée., Il y a de nombreuses années, j’ai utilisé une « solution saline normale” dans l’auge de dissection.